Chap 4 : Le lever de la Lune

05/02/2023

Déesse de nos nuits

1er couplet (0:26)

Tous les soirs, elle se sentait regardée,

Jamais lâchée des yeux, toujours filmée,

Des milliards d'êtres la contemplaient

L'espionnaient, et la photographiaient.

Elle illuminait des milliers de vies,

Pour les observer, parfois elle se penchait,

De là-haut, de son globe blanc et gris

Elle regardait nos visages qui somnolaient.

Elle voyait nos visages tournés vers elle

Qui attendaient sa lumière,

Nos yeux emplis d'étincelle,

Apeurés quand ce ciel est sans sphère.

À droite, à gauche, ils divaguaient

Cherchant avec entêtement ses alliées.

Cela l'enjouait, et en brillant, chantant, elle les appelait.

Elles virevoltaient sur cette piste, dansant leur liberté,

Elles riaient s'emmêlant dans leurs pas,

Elles occupaient ce plateau sombre et l'illuminaient,

Répétant chaque nuit cette chorégraphie d'autrefois.

Ensemble, elles écartaient les nuages,

Ensemble, elles écrasaient les orages,

Ensemble, elles donnaient un sens à nos vies,

Ensemble, elles dansaient avec envie.

Refrain

Au-dessus de nous depuis la nuit des temps,

Tu éclairais déjà toutes les nuits d'antan,

Toujours aussi parfaite après tant d'années,

Tour après tour, les époques ne semblent pas passer.

Parfois, je rêve de danser avec toi,

Nos pas coordonnés, ta blancheur contre moi,

Mais tu m'aveugles, personne ne peut t'approcher,

Reine de l'esquive on n' peut que te viser.

Déesse dans ton monde, allégorie dans le nôtre

Tu attires nos songes, et nous en crées d'autres,

Le verbe rêver n'a pas de sens quand tu es là,

Car simplement te regarder c'est voyager vers toi.

Figure de la nuit, tu la rends belle et angoissante,

Figure de mes nuits, tu les éclaires, les rend vivantes.

Tu es le début et la fin des chapitres de notre histoire,

Tu guides les poètes et les fais sortir du noir.

Couplet 2

Je ne fais que te flatter alors que tu m'effraies,

J'énumère tes qualités, laisse prospérer ta vanité,

Te complimenté-je par peur ou avec sincérité ?

C'est peut-être toi qui es toujours à mes côtés.

Je ferme les yeux, pour te faire disparaître,

Mais chaque nuit, c'est au-dessus de moi que tu t'apprêtes,

J'ai beau m'endormir, puis me réveiller,

Je sais que chaque soir, tu viendras me trouver.

Quand on pense que tu nous suis partout,

Ne serait-ce pas vrai ?

Quand on dit que tu guides les loups,

N'est-ce pas plus qu'un conte de fées ?

Les jours passent comme les pages d'un livre qu'on tourne,

Mais à chaque début de chapitre, tu pointes ton nez,

Pourquoi est-ce près de moi que tu séjournes ?

Toujours tu es là et le livre n'est jamais terminé.

Elles virevoltaient sur cette piste tenant ma destinée,

Elles riaient et s'approchaient de moi,

Elles occupaient ce plateau sombre et le hantaient,

Répétant chaque nuit les mêmes tours qu'autrefois.

Ensemble, elles amenaient les nuages,

Ensemble, elles attiraient les orages,

Ensemble, elles pouvaient détruire nos vies,

Mais ensemble, on les regardait avec envie.

Elles virevoltaient sur cette piste, dansant leur liberté,

Elles riaient s'emmêlant dans leurs pas,

Elles occupaient ce plateau sombre et l'illuminaient,

Répétant chaque nuit cette chorégraphie d'autrefois.

Ensemble, elles écartaient les nuages,

Ensemble, elles écrasaient les orages,

Ensemble, elles donnaient un sens à nos vies,

Ensemble, elles dansaient avec envie.

Refrain

Au-dessus de nous depuis la nuit des temps,

Tu éclairais déjà toutes les nuits d'antan,

Toujours aussi parfaite après tant d'années,

Tour après tour, les époques ne semblent pas passer.

Parfois, je rêve de danser avec toi,

Nos pas coordonnés, ta blancheur contre moi,

Mais tu m'aveugles, personne ne peut t'approcher,

Reine de l'esquive on n' peut que te viser.

Déesse dans ton monde, allégorie dans le nôtre

Tu attires nos songes, et nous en crées d'autres,

Le verbe rêver n'a pas de sens quand tu es là,

Car simplement te regarder c'est voyager vers toi.

Figure de la nuit, tu la rends belle et angoissante,

Figure de mes nuits, tu les éclaires, les rends vivantes.

Tu es le début et la fin des chapitres de notre histoire,

Tu guides les poètes et les fais sortir du noir.

Pont

Finalement qui es-tu dame lunaire ?

Es-tu une ennemie ou une mère ?

Viens-tu pour me bercer ou pour me hanter ?

Quand je te vois dois-je rire ou pleurer ?

Chaque nuit, tu éclaires ce ciel obscur,

Mais viens me tourmenter avec tes murmures

Parfois j'aimerais tant que tu sois moindre,

Mais certains soirs, je prierai pour te rejoindre.

Refrain

Au-dessus de nous depuis la nuit des temps,

Tu éclairais déjà toutes les nuits d'antan,

Toujours aussi parfaite après tant d'années,

Tour après tour, les époques ne semblent pas passer.

Parfois, je rêve de danser avec toi,

Nos pas coordonnés, ta blancheur contre moi,

Mais tu m'aveugles, personne ne peut t'approcher,

Reine de l'esquive on n' peut que te viser.

Déesse dans ton monde, allégorie dans le nôtre

Tu attires nos songes, et nous en crées d'autres,

Le verbe rêver n'a pas de sens quand tu es là,

Car simplement te regarder c'est voyager vers toi.

Figure de la nuit, tu la rends belle et angoissante,

Figure de mes nuits tu les éclaires, les rends vivantes.

Tu es le début et la fin des chapitres de notre histoire,

Tu guides les poètes et les fait sortir du noir.

Au-dessus de nous depuis la nuit des temps,

Tu éclairais déjà toutes les nuits d'antan,

Tu en as fait rêver plus d'un, jamais tu n'arrêtes,

Tu continues à nous faire tourner la tête,

Mais sans être un mirage tu restes inaccessible

Tu ne seras jamais plus qu'une cible.

Tu nous aveugles, personne ne peut t'approcher,

Reine de l'esquive on n' peut que te viser.

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